mardi 16 février 2016
ATTENDUE AU TOURNANT, L’égalité femme / homme dans les exploitations agricoles – MSA Marne Ardenne Meuse, Rethel et Saint-Laurent
« Je ne peux pas partir à cette période là ! » C’est toujours ce que tu me dis : 24H sur 24, 7 jours sur 7, 52 semaines sur 52, hiver comme été, printemps comme automne.
Ce n’est jamais la bonne période avec toi ! J’aimerais bien avoir un peu une vie normale : quand on est invité, on arrive plus tard que tout le monde. Ils en sont déjà au 3ème apéro.
Et ne viens pas me dire que je ne te soutiens pas !
Après le grand succès du Stress est dans le pré sur les problèmes des exploitants agricoles, qui a tourné pendant plus de quatre ans un peu partout en France à la demande des antennes départementales de la Mutualité Sociale Agricole, la MSA Marne-Ardennes a voulu poursuivre la collaboration en nous proposant de travailler sur la question de la place des femmes dans l’agriculture aujourd’hui.
Nous sommes donc partis dans les Ardennes à la rencontre d’une vingtaine de femmes toutes actives dans l’agriculture, mais avec des statuts différents : exploitantes agricoles solitaires, exploitantes agricoles associées, conjointe salariée, ou femme travaillant à l’extérieur de l’exploitation mais en charge de la comptabilité. Et nous avons choisi de consacrer une scène à chacun de ces statuts et à leurs problèmes particuliers, même si elles se rejoignent toutes dans l’impression très nette d’être toutes Attendues au tournant.
Après un prologue repris d’un vieux documentaire de Marcel Bluwal sur la place des femmes dans l’agriculture des années 50-60, nous nous sommes d’abord attachés à rendre compte de l’équilibre des tâches dans l’exploitation entre les deux associés, femme et homme.
Puis nous avons traité des difficiles relations des femmes d’exploitants agricoles avec les vieux parents de celui-ci, qui continuent à régner sur la ferme bien après leur retraite.
Nous avons ensuite posé la question des vacances pour une femme salariée qui veut y emmener – sans succès – son mari agriculteur, avant de terminer en montrant les mauvaises conditions de travail réservées à une femme conjointe salariée, dont le mari n’entend pas les propositions et les revendications.
Le liant de la pièce était dévolu au témoignage d’une jeune agricultrice parvenue à maintenir sa multi-activité, envers et contre toutes et tous : « je suis seule, mais je m’en sors ! ».
Nous avons joué deux fois la pièce, à Rethel puis à Charleville-Mézières, pour plus de 300 personnes. L’ambiance était très spéciale dans la salle, car les questions que nous posions venaient interroger de manière souvent contradictoire les points de vue des femmes et hommes venus en couple et les questions et les exclamations fusaient dans les travées !
mardi 9 février 2016
ÉVALUER LES RISQUES SUICIDAIRES DES PATIENTS A L’HÔPITAL, séquences filmées pour APHP par Thomas Appolaire, Paris
Comment voulez-vous que ça aille après ce que les médecins m’ont dit ?
Franchement, si c’est ça, à quoi bon continuer… /
Mais non faut pas dire ça voyons. Regardez, y a votre femme qui va venir vous voir tout à l’heure. Et puis vos enfants qui ont besoin de vous. C’est important de garder le moral /
Oui… vous avez sans doute raison /
c’est difficile mais ça va aller, il faut vous battre. A tout à l’heure ? /
Oui, on verra, à tout à l’heure…
Notre collaboration avec l’APHP (Hôpitaux de Paris) s’étoffe chaque année d’une ou deux nouvelles pièces, à travers des commandes émanant de différents services. Cette fois, c’est le service prévention des suicides à l’hôpital qui nous a contactés pour nous demander de préparer non pas un spectacle mais six clips, présentant des patients, au service des urgences, en oncologie et en gériatrie, faisant part implicitement ou explicitement à un soignant de leur intention de se suicider.
Dans un premier temps, le clip présente la situation et ce qu’il ne faut pas faire. Puis un psychiatre donne quelques recommandations pour mieux faire face à de telles situations. Ces quatre clips ont été tournés par Thomas Appolaire, comédien d’Entrées de jeu et vidéaste, avec deux comédiens de la compagnie. Ils seront diffusés tout au long de l’année dans le circuit télévisé interne de l’APHP pour conscientiser les personnels à ce phénomène.
mercredi 3 février 2016
Animation du Work in progress du Festival de la Scène aux ados organisé par Promotion Théâtre en Belgique
C’est la sixième édition du Festival de la Scène aux ados organisé par Promotion Théâtre en Belgique, et comme à chaque édition, le Festival se prépare par un phase préparatoire de Work in Progress (WIP) qui permet pendant six jours aux cinquante groupes et ateliers travaillant sur les huit textes au programme, de venir présenter dix minutes de leur travail à d’autres groupes. Cette mini présentation devant un public réduit et connaisseur est l’occasion pour les joueurs de se tester sur scène, de recevoir des retours pour faire progresser leur travail et de rencontrer les auteurs de leurs pièces.
La première partie du WIP qui avait lieu à la Maison de la Culture de la Louvière a été animée par Aude Biren et la deuxième partie qui avait lieu à la Maison de la Culture de Namur a été animée par Bernard Grosjean. On peut se procurer les nouveaux textes de la Scène aux ados sur le site des éditions Lansman.
